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Éducation à l’environnement et transition écologique

Accompagner le changement de comportement chez l’adulte



  • Changement de comportement

De quoi parle-t-on

Finalité de l’éducation à l’environnement ?

Suffiront-ils ?

Changement de comportement : de quoi parle-t-on ?

En 1er lieu, il est important d’intégrer que la volonté de faire changer les comportements peut être perçue comme infantilisante, stigmatisante ou moralisatrice

Changer les comportements, un à priori désagréable

Puis, tous les changements ne sont pas du même ordre ; il y a des petits et des grands changements !

Le changement ou les changements ?

Enfin, il faut encore distinguer l’attitude (prédisposition mentale) du comportement (action).

Un écart entre attitude et comportement crée ce qu’on appelle une dissonance cognitive

Elle n’est pas confortable et on va chercher à la réduire : 

  • les démarches éducatives utilisent la dissonance comme outil de travail réflexif (visée de progression en conscience).
  • D’autres vont agir par manipulation sur le comportement (visée de communication engageante).

Objectif (la progression en conscience et la communication engageante)

Changer les comportements : finalité de l’éducation à l’environnement ?

Oui ! Mais d’abord dans une démarche de conscientisation.

L’éducation à l’environnement vise à :

  • Faire évoluer les personnes (éducation par)
  • Améliorer l’environnement (éducation pour)
Seule une démarche visant d’abord à conscientiser les enjeux permettra un engagement éclairé, qui rendra les actions durables et ancrées.

En savoir plus

Les changements de comportement suffiront-ils ?

Non, mais c’est une condition nécessaire au changement du système !

Pour que le système bouge il faut que chacun bouge : la majorité des individus, des collectifs, les institutions, les acteurs socio-économiques.
Les individus seuls n’ont le pouvoir que de faire évoluer 25 % du problème, mais sans leur contribution et leur pression sur le système, les politiques et les acteurs socioéconomiques resteront impuissants.
L’inverse est aussi valable : sans l’engagement des politiques et des acteurs socio-économiques l’impact des citoyens restera très limité.

Faire sa part : quelle proportion du changement attendu ? Et quels sont les autres leviers ?