- L’état émotionnel et les stratégies de résistance
Le changement n’est pas rationnel !
Tout se joue sur un plan plus subjectif, émotionnel. Les émotions sont l’expression visible de nos schémas de pensées et de notre système de croyances. Elles révèlent notamment nos besoins vitaux, qui alimentent également nos moteurs d’action.
Le changement consiste à abandonner ses anciennes habitudes pour en adopter de nouvelles. Il peut générer un « deuil » qui s’accompagne d’émotions négatives et de mécanismes de résistance naturels.
Analyser et comprendre ces résistances permet de mieux les accepter et d’adapter sa posture d’accompagnement.
Une résistance ? Ce n’est pas le problème, c’est l’indicateur.
Il s’agit de les accepter et de libérer l’énergie bloquée qu’elles contiennent pour mieux accompagner le changement.
Face à une résistance :
L’expert.e
contre argumente
L’animateur / l’animatrice
fait malgré
Le facilitateur / la facilitatrice
la prend comme objet de travail
Les résistances sont un processus réactionnel naturel et propre à chacun (déni, report de décision). Légitimes et inévitables, elles font parties du processus d’appropriation.
Accompagner le changement, c’est d’abord accueillir et accepter ces freins ou résistances.
On peut ensuite proposer le passage à l’action pour supprimer le combat intérieur (dissonance cognitive)… en repérant le-s besoin-s sous-jacents pour imaginer des solutions de changement qui y répondraient.
Il peut être nécessaire d’adapter sa posture en cours d’animation, ce qui implique d’être dans une attitude de réflexivité permanente.
Source : d’après les contenus de formation de Lara Mang-Joubert, consultante en accompagnement du changement.
L’état émotionnel lié au changement et les stratégies de résistance.
Ce contenu est particulièrement détaillé et approfondi dans les formations « Comprendre et accompagner le changement » (niveau 1) et « Le changement, méthodes et postures » (niveau 2).
Les freins, des portes d’entrées vers l’étape de changement à franchir en démarche ADVP